Chien qui mordille : contrôle et inhibition de la morsure

Ah le mordillement ; tout un poème !
Il est rare qu'un propriétaire de chien - surtout de chiot - n'ait jamais eu à subir ce comportement qui devient vite envahissant et pénible.
Autant le dire tout de suite, le mordillement est un comportement naturel chez le chiot. Et non seulement il est naturel mais il est aussi nécessaire.

Cet article vous aidera à comprendre pourquoi les chiots mordillent et vous expliquera différentes méthodes pour que ce comportement naturel ne devienne pas une mauvais habitude.

Chiot qui mordille un autre chiot
source : http://nosamisleschiens.fr

Pourquoi les chiots mordillent ?

La première raison est que la mâchoire est le seul moyen de préhension du chien. Il peut certes coincer diverses choses entre ses pattes mais s'il veut prendre, peu importe quoi, il ne pourra utiliser que sa mâchoire pour le faire.
C'est aussi par cette mâchoire qu'il va pouvoir identifier certains éléments de son environnement. La texture, le goût et la solidité sont autant de facteurs qui vont venir compléter la représentation cognitive du chien.

Le mordillement a aussi une fonction physiologique.
Le mordillement exercé sur des congénères va permettre au chiot d'apprendre à contrôler la pression de sa mâchoire et à pouvoir auto-réguler son besoin de mordiller. Ce qu'on appelle le contrôle et l'inhibition de la morsure.

Une approche éthologique nécessaire du mordillement

Il m'est arrivé d'entendre et de lire souvent que face à un chiot qui mordille, il suffit de se détourner, de l'ignorer et cesser toute interaction avec lui. Et que la répétition de ces comportements va permettre d'apprendre au chiot que pour obtenir quelque chose, il ne doit pas mordiller (Principe de Premack ou loi de grand-maman : si tu veux du dessert, mange ta soupe).
Le problème de cette méthode est qu'elle limite énormément l'apprentissage, et donc l'efficacité.
À aucun moment il n'est proposé de travailler sur le contrôle de la morsure et de se pencher sur la fonction physiologique du mordillement. On ne fera donc que considérer que ce comportement chez le chiot est nuisible et qu'il doit disparaître par punition négative.

Comme le renforcement positif, la punition négative fait partie des méthodes de dressage par conditionnement opérant. L'un et l'autre vont d'ailleurs souvent de paire. Je récompense pour renforcer, j'ignore pour punir. Plus de précision dans mon article : Dressage, éducation, renforcement positif : Ce que ces termes veulent réellement dire.
La punition négative consiste à retirer un stimulus appétitif (des caresses et de l'attention, par exemple) pour rendre moins probable la reproduction d'un comportement. Ignorer un chien et se détourner de lui quand il mordille est une punition négative.

L'autre problème de cette méthode est qu'en n'apprenant pas au chiot à contrôler sa morsure, cela peut augmenter la probabilité qu'une morsure soit vraiment dangereuse.

Une approche éthologique va permettre de comprendre le lien qu'il peut y avoir entre le mordillement d'un chiot et certains apprentissages naturels. Cela participe au développement du chiot, sur le plan cognitif comme physiologique.
Cette approche éthologique découle directement de l'observation des interactions entre les chiots et entre chiots et congénères adultes. À partir de là, nous pouvons en tirer un enseignement sur la manière dont les chiots apprennent naturellement à contrôler et à inhiber leur morsure.

Jeux et mordillement chez les chiots

Entre la 5ème et la 6ème semaine, il est fréquent de voir des chiots commencer à se livrer à des jeux de combat et/ou de poursuite. Leurs comportements sont encore maladroits et ils se laissent vite déborder par leur excitation.

Inhibition de la morsure ou morsure inhibée

Il arrive que pendant ces jeux, et sous l'effet de l'excitation, l'un des chiots vienne à mordre/mordiller assez fort un autre chiot ; généralement à l'oreille mais ça peut aussi être le cou, une patte ou la queue. Le chien mordu se met alors à pousser un petit cri ; ce qui va avoir un impact direct sur le mordeur.
Il y a alors deux cas de figure qui vont permettre aux chiots d'acquérir une complète séquence comportementale :
  1. Le mordeur stoppe son action
  2. Le mordeur continue son action
    •  les rôles s'inversent. Le chiot qui avait été pris pour cible devient "l'agresseur" et le mordeur devient le mordu.
    •  la mère intervient pour interrompre d'elle-même le comportement du/des chiots. Pour cela, elle peut grogner, immobiliser voire pincer/mordiller à son tour.
La séquence comportementale se découpe alors de la manière suivante :
  1. Phase appétitive : le chiot est excité et a envie de mordre
  2. Phase consommatoire : le chiot mord/mordille
  3. Phase d'arrêt : grâce au cri du mordu ou à l'intervention de la mère, le chiot stoppe son comportement
Il est indispensable qu'un élément extérieur vienne interrompre la phase consommatoire. Sans cela, le chiot n'aura pas appris à stopper de lui-même le comportement consistant à mordiller ; ce qui le bloquerait en phase consommatoire.
L'acquisition de cette phase d'arrêt permettra par la suite au chiot d'auto-réguler son propre comportement. C'est ce qu'on appelle l'inhibition de la morsure ou morsure inhibée.

Contrôle de l'intensité de la morsure

Pendant les jeux de combat/poursuite dont je parlais plus haut, le chiot va donc s'apercevoir que sa morsure est douloureuse (le mordu crie). Ce qui a pour conséquence un retournement de situation (le mordeur devient le mordu), l'arrêt du jeu et/ou une réprimande de la mère. Sur ce dernier point, même si parfois les interventions peuvent sembler brutales, une mère contrôle parfaitement ce qu'elle fait. Il n'y a ni brutalité, ni colère. 
Le chiot assimile assez rapidement que quand il mord de cette façon il est perdant. Pour autant, sa mâchoire est toujours son seul moyen de préhension. Il va donc falloir qu'il apprenne à contrôler l'intensité de sa morsure s'il ne veut pas provoquer un arrêt du jeu ou une punition.

Deux éléments vont lui permettre d'arriver à ce résultat :
  • quand il mord assez fort, il provoque un cri chez un chiot ou un grognement chez un adulte
  • quand il est mordu assez fort, il a mal et pousse un cri
Ces deux informations vont être déterminantes pour que le chiot puisse peu à peu apprendre à auto-contrôler l'intensité de sa morsure.

Conclusion de l'approche éthologique

Le contrôle et l'inhibition de la morsure sont des apprentissages naturels et indispensables pour qu'un chiot puisse de par lui-même contrôler l'intensité de la morsure et réguler par lui-même le comportement de mordillement en sachant s'arrêter.
Ce qui amène à dire qu'un chiot séparé trop tôt de sa mère et de sa fratrie aura beaucoup de mal à auto-réguler un comportement comme à auto-contrôler l'intensité de ce comportement.
Un chiot ne doit jamais être retiré de son environnement familial intraspécifique avant l'âge de 8 semaines. Cependant, je préconise d'attendre la fin de la socialisation primaire, aux alentours de la 12ème semaine, pour adopter un chiot.

L'observation montre que ces apprentissages naturels dépendent de la perception d'éléments extérieurs (cris, arrêt du jeu, punition par la mère) et de la manière dont le chiot va pouvoir en tirer des expériences qui vont l'amener à modifier son propre comportement.

Ce dernier point est extrêmement important car il permet de comprendre que contraindre un chiot à ne pas mordiller ne lui permettra pas de pouvoir de lui-même modifier l'intensité de ce comportement et d'acquérir naturellement une phase d'arrêt. Contrôle et inhibition de la morsure.

Le chiot vous mordille, c'est une chance !

Tout d'abord, il est tout à fait normal qu'un chiot mordille. Comme dit en introduction de cet article, c'est un comportement naturel mais aussi nécessaire. Mais avant...

Un petit mot sur les croyances et méthodes de quelques professionnels

C'est un fait, certains professionnels semblent encore convaincus que le mordillement est une tentative du chiot pour dominer son propriétaire. Encore faudrait-il expliquer à ces professionnels qu'aucun petit dans l'ensemble du monde animal ne peut être dominant. Dominant est un rang dans une organisation sociale hiérarchisée et non un trait de caractère ; et pour qu'un individu soit dominant, il lui faut les compétences nécessaires : savoir chasser, pouvoir se reproduire, assurer la survie du groupe. De ce fait, aucun lionceau, aucun gorillon, aucun louveteau ne peut être dominant.
D'autres professionnels ont tendance à suggérer au propriétaire de faire cesser les mordillement du chiot le plus vite possible. J'ai parlé de punition négative plus haut mais d'autres méthodes peuvent être conseillées. Coincer la mâchoire du chiot, l'obliger à se coucher sur le dos en le maintenant, lui mettre une tape sur le museau, lui dire un non ferme, l'ignorer et j'en passe.
Aucune de ces méthodes ne se soucie un seul instant d'éthologie et d'apprentissages naturels. Pire, aucune de ces méthodes ne va permettre au chiot d'expérimenter pour apprendre à contrôler sa morsure. Au mieux, elles ne feront qu'inhiber son envie de mordiller.

Le contrôle et l'inhibition de la morsure avec les humains

Si le chiot n'a pas été retiré trop tôt à sa mère et à sa fratrie, il aura normalement appris le contrôle et l'inhibition de la morsure. Oui mais avec les chiens. Le chiot ne peut pas deviner tout seul que la peau humaine est bien plus sensible que la peau d'un chien. De plus, de par son jeune âge, il peut toujours se laisser facilement déborder par son excitation et avoir du mal à abandonner la phase consommatoire pour entrer dans la phase d'arrêt.
Alors c'est vraiment une chance qu'il mordille encore. Ce faisant, le propriétaire va pouvoir en profiter pour continuer ce que le chiot avait commencé avec ses congénères et parfaire ainsi sa capacité à arrêter de lui-même le mordillement comme à en contrôler l'intensité... sur les humains.

Et pour cela, il suffit de s'inspirer de ce que la nature a prévu pour l'apprentissage des chiots.

D'abord le contrôle...

Si à un moment ou un autre le chiot se met à mordiller une main qui "traîne", il va falloir en profiter. Dès qu'il commence et sans retirer la main, je suggère de pousser un "aïe" bien sonore et aigu ; inutile de hurler pour autant. Normalement, le chiot doit s'arrêter. Il se peut même dans certains cas que le chiot se mette à lécher la main qu'il avait commencé à mordiller. S'il s'arrête de lui-même alors l'interaction peut reprendre son cours.

S'il ne s'arrête pas voire s'il augmente la pression de sa mâchoire, alors il faudra lui pincer l'oreille. L'endroit est assez sensible et la pression n'a pas besoin d'être trop grande pour amener le chiot à rapidement pousser un petit cri. Inutile donc d'être brutal. Comme pour sa mère, il faut savoir contrôler ses gestes pour que le chiot apprenne lui aussi à contrôler les siens. Et c'est exactement ce qu'on veut lui apprendre par ce moyen.

Ces exercices sont à répéter autant de fois que nécessaire jusqu'à ce que le chiot arrive à contrôler de lui-même la pression de son mordillement.

...ensuite l'inhibition

Que le chiot ait acquis le contrôle de la morsure est une chose, ça ne l'a pas dispensé pour autant de mordiller. Ce qui est bien normal puisqu'il fallait qu'il mordille pour lui apprendre le contrôle.
Il peut donc arriver, ne serait-ce que pour capter l'attention, que le chiot se mette encore à mordiller. La pression aura diminué avec le contrôle de la morsure mais le comportement peut rester désagréable. Surtout si on a plutôt envie d'être tranquille ou qu'on est en train de faire quelque chose qui requiert de la concentration. Malgré cela, surtout ne jamais s'énerver. Ce serait complètement contre-productif.

Il suffit alors de cesser immédiatement toute interaction avec le chiot, de se détourner de lui et de l'ignorer complètement. Pas un regard, pas un mot, pas un geste dans sa direction, rien. Le chiot doit comprendre de lui-même qu'en mordillant, il n'obtient rien. Pire, son être d'attachement s'éloigne de lui. Il devrait rapidement changer de stratégie.
Entretemps, il aura appris à auto-réguler son comportement.

J'insiste vraiment sur le fait qu'il faut d'abord laisser mordiller le chiot. Il sera impossible de lui apprendre à contrôler sa morsure autrement. Seulement après, une fois le contrôle acquis, on peut commencer à travailler sur l'inhibition.
Je rappelle aussi qu'en cas de morsure, surtout si le chiot est devenu un adulte à la mâchoire beaucoup plus puissante, l'absence de contrôle peut être désastreux. Toute méthode qui ne ferait qu'inhiber le mordillement chez un chiot est de ce fait incomplète et dangereuse.

25 commentaires:

  1. Excellent article, très clair. Je ne manquerai pas de le faire lire aux acquéreurs de mes futurs chiots pour les convaincre d'attendre plus de 8 semaines pile ! (ce qui est tout sauf facile...)

    RépondreSupprimer
  2. bonjour j'ai un chien non pure race qui quand je lui fait un câlin me mordille très gentiment sans aucune douleur le bout de mes doigt .... il n'as pas était élevé par sa mère mais au biberon !!!! et il le fait que quand je lui fait un câlin.... est normal dois je laisser faire ????

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonsoir,

      Oui, c'est normal. Pour le reste, il suffit de vous référer à mon article afin de lui apprendre le contrôle et l'inhibition de la morsure.

      Supprimer
    2. Jai un chiots de 9 semaine que jr viens d avoir la semaine derniere de race beagle il me mort
      jai une question sur le.fait que.pincer le chiot a l'oreille sa lui donne envie d arrêter sais un peu cruelle peut etre que apres il aura peur de moi ?

      Supprimer
  3. Bonjour nous avons un chiot de 3 mois et demi et nous avons essayé d'appliquer votre méthode car elle mordille pas mal surtout mes 3 jeunes enfants et essentiellement la plus grande (lorsqu'elle joue avec elle dehors elle essaye de lui mordre les pieds) elle lui dit aie, essaye de l'ignorer mais notre chienne ne lache pas l'affaire, comment réagir face à ce petit comportement entêté! Lorsqu'elle le fait avec nous notre simple "aie" lui fait lacher la pression! Par contre avec mon petit dernier qui a 18 mois et qui l'embete beaucoup c'est plus compliqué aussi car il ne parle pas, et même quand il crie elle ne le lache pas, on intervient souvent, avez vous un petit conseil, merci

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour,

      Il va en effet être compliqué de faire appliquer cet exercice à un enfant de 18 mois. Là, vous devez intervenir en isolant le chiot voire en le mordillant vous-même à l'oreille. Sans forcer bien sûr.
      Pour votre plus grand fille, si le chiot insiste avec elle et non avec vous, il faut comprendre pourquoi. Son "aïe" est-il suffisamment sonore ? Est-elle tout simplement convainquante ?
      Elle peut aussi pincer légèrement l'oreille du chiot pour le faire lâcher et cesser immédiatement après toute interaction avec lui.

      Aux alentours de 4 mois, ça devrait commencer à lui passer.

      Supprimer
    2. Bonjour .

      Lorsque le chiot à des oreilles qui sont en train de se lever n'est ce pas risquer casser l'oreille en utilisant la méthode de pincement ?

      Supprimer
  4. bonjour monsieur je viens de passer plusieurs heures a lire vos articles (très instructif) et je me rend compte des erreurs que je fait. Je voudrais savoir si vous savez pourquoi mon petit chien de 4 mois (beauceron) mange ces selles alors j ai bien compris qu il voulait les cacher pour ne pas ce faire gronder mais alors pourquoi mange t il aussi les excréments des autres chiens lorsque l on est en promenade cela me parait très bizarre et dérangeant si vous avez une réponse je suis preneur je vis également avec ma fille de 11 ans et notre petit loulou a tendance a grogner sur elle si elle essaie de lui donner un ordre qui lui plais pas ou même si elle joue avec lui avec un jouet et quelle cherche a lui reprendre pour lui relancer par exemple il a même faillit la mordre une fois mais j'ai pas vu l action se faire et cela m'inquiete un peu j'ai déja eu deux autres chien mais ils n avaient pas du tout le même caractère que celui ci peut être parce qu ils étaient deux? je ne sais pas en tous cas je vous remercie pour vos article et vos conseils

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour, en ce qui concerne la coprophagie (le fait que les chiens mangent leurs selles ou celles de leurs congénères) il y a un dossier très intéressant sur le sujet sur le site www.arcanatura.fr. Par exemple, il ne faut jamais gronder le chien qui mange ses excréments, ni le punir. Il ne faut pas non plus ramasser ses crottes en sa présence, cela ne ferait que renforcer son comportement ! Bon courage ..

      Supprimer
  5. Excellent article clair et précis. Je suis un peu plus sereine quand je lis ses mots....Merci pour ses précisions qui nous aident à mieux comprendre nos petits chiots ...

    RépondreSupprimer
  6. Ma chienne "SPA" de type braque 20kg de 2ans, très joueuse avec les enfants ou les autres chiens, adoptée depuis un an a tendance à "mordiller" ou plutôt pincer la personnes qu'elle rencontre et qu'elle ne connaît pas.
    Que faire pour l'éduquer ?
    Merci d'avance pour votre conseil

    RépondreSupprimer
  7. Bonjour, super article.
    J'utilise la même méthode et je la recommande fortement. Le Aïe sert à créer un effet de surprise chez le chiot, il comprendra avec un peu de temps et de répétition à ne plus du tout mordiller. Attention a ne pas retirer rapidement les mains lors d'un mordillement cela génère un élan d'excitation et pourrait entraîner d'autres mordillements, laissez votre main à votre chien et patience !

    RépondreSupprimer
  8. Bonjour, merci pour cette article ma chienne AS est hyper-attacher à moi.Elle me mordille les mains et grâce à vous j'ai compris mon erreur. Par contre quoi faire quand elle me pince les cuisses quand je la sort ?

    RépondreSupprimer
  9. Bonjour, j'ai une femelle Staff de maintenant 10 mois je l'ai eu à 4 mois. C'est la dernière d'une portée de 11 chiots, la mère étant dépassé et fatigué elle délaissa un peu son apprentissage et pourtant ce fut la dernière adopté par Moi à rester jusqu'à ces 4 mois. Mon souci avec elle malgré qu'elle doit très gentille câline c'est quand elle veut quelque chose ou qu'on cesse de la caresser elle mordille elle joue elle mordille elle veut quelque chose elle mordille, j'ai essayé plusieurs méthode mais je ne trouve pas la bonne solution aidez moi svpppppppp car elle est est tellement gentille

    RépondreSupprimer
  10. Bonjour,

    Mon border croisė australien de maintenant 3 mois, très réceptive, qui apprend vite, devient à certain moment difficilement contrôlable, certes le non et l'ignorance fonctionne face au mordillage et prise de laisse en gueule.
    Le problème c'est sur mes enfants sa va mieux sur ma fille de 4 ans, mes mon petit de 30 mois c compliqué.
    Il arrive quand Mmes enfants jouent dans le jardin, que le chien mordille au mollet, pire encore elle fait tomber mon garçon grogne et lui arrache le short.
    Comment réagir dans cette situation.
    Depuis peu j'essaye d'instaurer plus de confiance entre mes enfants et le chien , petit exercice d'obéissance, nourrissage ect...
    A quelle moment doit je me dire que cela est dangereux pour ma famille.

    RépondreSupprimer
  11. Bonjour,

    Jai un chiot de 3 mois qui mord sa Mere au cou, cette dernière crie mais il ne s'arrête pas
    Est ce normal? Si non, que faire pour le stopper ?
    Merci

    RépondreSupprimer
  12. J'ai un dogue de Bordeaux de 8 mois environ qui me mordille pour jouer ou montrer son affection , il le fait aussi avec les enfants ( 16 , 13,4 et 3 ans ) ses morsures font de plus en plus mal à un point que les deux derniers refusent le chien. J'arrive pas à lui faire arrêter ça surtout que je suis souvent absente pour le travail que faire ?

    RépondreSupprimer
  13. Bonjour,
    Je viens d'adopter un berger allemand de 1 an et elle m'a mordu les mollets lors d'une sortie ou je l'avais lâchée. Malgré l'ignorance et plusieurs "non" fermes, elle a continué. Mes mollets sont remplis de bleus et c'était très douloureux. J'ai fini par l'attraper par le col fermement et la remettre en laisse. J'ai à présent peur que ca se reproduise. Malgré son age, le fait de crier "aïe"ou de lui pincer l'oreille serait-il utile? L'ayant adoptée à la SPA, je ne connais pas son passé.

    RépondreSupprimer
  14. Bonjour,
    Je vous remercie pour votre article. C'est très instructif.

    J'ai utilisé votre méthode avec ma chienne depuis son arrivée dans notre famille alors qu'elle avait 8 semaines (elle provident d'un éleveur qualifié et a beneficié d'une excellent socialisation). Ça a fonctionné à merveille et elle contrôle très bien la force de sa morsure, même pendant le jeu. Elle a maintenant 6 mois et je remarque que, pendant le jeu, elle me mordille doucement la main. Je vois très bien qu'elle contrôle son action et qu'elle mordille "du bout des dents". Elle semble accorder beaucoup d'importance à ce jeu et je fais peut être erreur, mais je le perçoit comme une demonstration de l'affection et du lien entre nous.

    Je me demandais: Est-ce que cela peut, en effet, être une demonstration d'affection? Si oui, est-ce que la laisser continuer (dans un contexte de jeu et de contrôle de la morsure, toujours) peut contribuer à renforcer le lien de confiance et la complicité? Elle ne mordille que dans ce context (jeu) et toujours de manière très controlee, dois-je tout de même passer à la prochaine étape (l'ignorer pour faire cesser le mordillement complètement)? à défaut de le faire, est-ce que je me crée des problèmes pour l'avenir?

    Merci infiniement!

    RépondreSupprimer
  15. Bonjour et merci pour votre article, et globalement pour la qualité du propos que vous tenez sur votre blog.
    Au-delà de la question spécifique de la morsure et de son contrôle par le chiot, n'est-il pas un principe valant pour tout comportement que le chiot/chien doit apprendre à réguler, qui consiste à le placer dans des situations telles qu'il va être tenté de suivre son inclination, inclination qui va être réorientée progressivement par l'intervention du maître/éducateur ?

    Quelques exemples :
    - afin qu'un chiot ne saute pas sur les enfants qu'il croise dans la rue, encore faut-il qu'il soit sciemment mis en situation de sauter sur des enfants, et que l'on le lui interdise au moment où il agit ainsi ;
    - afin qu'un chiot apprenne à ne pas sur tous les oiseaux et pigeons qu'il croise, au risque de se retrouver sur la rue et de se faire renverser, encore faut-il qu'il soit mis en situation de pouvoir se ruer sur eux, afin qu'on réoriente sa propension à agir ainsi.

    Ainsi, afin que le chiot ne mordille plus, ou moins, encore faut-il qu'il mordille pour qu'il appelle à ne plus le faire...

    Bien que je réside en ville, je promène mon chien (un Shih Tzu de 18 mois) sans laisse, et seulement en lui donnant des commandes régulières en lui parlant. On peut légitimement considérer que ceci comporte un risque, même si le chien répond globalement bien à mes sollicitations, notamment durant les longues phases d'apprentissage (marche au pas, éloignement et retour près du maître, traverser des rues, des avenues (en s'arrêtant à mi-chemin), croiser d'autres animaux, des enfants, etc.), car il est toujours possible qu'une situation inattendue advienne. Néanmoins, j'ai le sentiment que c'est à ce prix que mon chien a pu progressivement accéder à une autonomie relative lui permettant aujourd'hui d'évoluer dans un environnement qui est loin d'être pleinement sécurisé.

    Je pense qu'il faut se forcer à être confronté à des comportements inattendus ou inadaptés afin de mieux connaître son chien et à mieux l'amener à répondre à nos attentes. La conséquence est qu'il faut toujours faire évoluer son chien avec patience, persévérance... et bienveillance.

    Pour faire part de mon expérience au sujet du mordillement de mon chien, il a été assez long de l'amener à moins mordiller et à mieux contrôler la puissance de sa morsure. Il est encore des situations de forte excitation qui peuvent l'amener à faire mal. Néanmoins, au-delà de ces quelques rares accidents, mon chien continue de temps en temps de tenir mes doigts entre ses dents, sans serrer aucunement ; c'est, pourrais-je dire, une façon pour lui de communiquer quelque chose, un état d'âme, ou bien un désir de relation.

    Encore une fois, merci à vous pour la qualité de vos articles.

    RépondreSupprimer
  16. Bonjour merci pour votre article et dans le cas d'un chiot sourd que préconisez vous ? Il n'entends pas les chiens adultes qui grognent pour qu'il lâche et donc il finit par se faire mordre. Merci d'avance pour votre reponse

    RépondreSupprimer
  17. Bonjour, comment doit on procéder avec un chiot sourd s'il vous plaît car il faut être très calme avec un chiot sourd. Merci d'avance votre réponse.

    RépondreSupprimer
  18. Ma chien mord les pieds et chevilles assez fort, je peux l'ignorer et regarder ailleurs elle peut continuer facilement 5 minutes et augmenter la pression. Que puis je faire ?

    RépondreSupprimer
  19. Bonjour, mon chien, un jeune cocker me mordais mais pas sous la forme, d'un jeu cela devenais agressif... J'ai essayé plusieurs techniques, l'orienter vers un jeu ou lui ordonner d'arrêter mais rien à faire, il me faisais mal ! J'ai finalement trouvé la méthode qui a permis à mon petit chiot d'arrêter cela : http://bit.ly/LesAstucesInfailliblesPourDresserVotreChien
    je me permet de vous la partager, j'étais septique au début et finalement j'en suis bien contente !
    En espérant vous avoir aidé, bonne soirée
    Alice

    RépondreSupprimer
  20. Bonjour,votre article est très intéressant! mais ne répond pas à mon soucis: j'ai adopté ,il y a 2 mois,un chien st Bernard de 18 mois qui , cela fait 2 fois maintenant, a mordillé mes voisins alors que l'on été chez eux depuis un moment. je ne comprends pas sa réaction et souhaiterai trouvé une solution pour detourner ce comportement, pouvez vous m'aider?

    RépondreSupprimer

 

Articles les plus consultés

Qui suis-je ?

Ma photo
Ermont, Ile de France, France
En tant que comportementaliste, je suis spécialisé en comportements canins et j'interviens dans la relation homme-chien. J'aide les propriétaires à mieux comprendre leur chien et à mieux se faire comprendre d'eux. Mon approche est éthologique et systémique.